La pêche et la chasse n’ont aucun effet néfaste direct ou indirect important sur les espèces migratrices, leurs habitats ou leur voies de migration, et les incidences de la pêche et de la chasse restent dans des limites écologiques sûres.

 

Note : Pour atteindre cet objectif, il faudra s’assurer que les espèces migratrices sont gérées et exploitées d’une manière durable, légale et en appliquant des approches fondées sur les écosystèmes. La surexploitation des espèces migratrices doit être évitée et des plans et mesures de rétablissement devraient être mis en place pour toutes les espèces en déclin. Lorsqu’il subsiste des incertitudes sur ce qui constitue « une limite écologique sûre », une approche de précaution devrait être retenue

 

Résultat attendu

Pour que cet objectif soit atteint, la pêche et la chasse devraient non seulement être pratiquées de manière respectueuse des espèces migratrices, mais les espèces elles-mêmes (tout comme leurs habitats et routes migratoires) ne devraient pas en être affectées, directement ou indirectement, de manière significativement défavorable. La détermination de l’atteinte de l’objectif nécessite donc des informations sur le résultat écologique, et non seulement sur les activités qui peuvent l’affecter. De plus, ce résultat doit être attribuable (au moins dans une certaine mesure) à des pratiques de chasse et de pêche respectueuses.

Il s’agit d’une question cruciale mais difficile à mesurer. Cette mesure nécessiterait des informations (dans un contexte donné, p. ex. national, régional, mondial) sur :

  • La présence ou l’absence d’impacts négatifs directs de la pêche ou de la chasse sur les espèces migratrices ;
  • La présence ou l’absence d’impacts négatifs indirects de la pêche ou de la chasse sur les espèces migratrices ;
  • La présence ou l’absence d’impacts négatifs directs de la pêche ou de la chasse sur les habitats des espèces migratrices ;
  • La présence ou l’absence d’impacts négatifs indirects de la pêche ou de la chasse sur les habitats des espèces migratrices ;
  • La présence ou l’absence d’impacts négatifs directs de la pêche ou de la chasse sur les routes migratoires ;
  • La présence ou l’absence d’impacts négatifs indirects de la pêche ou de la chasse sur les routes migratoires ;
  • Des limites écologiques sûres pour les impacts de la pêche et de la chasse.

Comme avec l’Objectif 5, le résultat recherché par l’Objectif 6 peut ne pas impliquer de changement, si les impacts sont dans des limites sûres et sont très peu défavorables au départ. Si les impacts ne sont pas dans des limites sûres et si les impacts négatifs sont importants, alors un changement sera attendu. Dans tous les cas, un changement ou le maintien du statu quo nécessite les informations mentionnées ci-dessus.

A - Sensibilisation, promotion et assimilation du Plan

B - Le cadre de réalisation

E -  Attribution des ressources pour la biodiversité (dont les ressources humaines, techniques et financières)

F - Suivi et évaluation, y compris des indicateurs, étapes importantes et retour sur les sous-objectifs, ainsi que principales mesures de réussite grâce auxquelles le succès global du PSEM peut être jugé

G - Rapport sur les progrès réalisés au niveau national et évaluation de ces derniers par les organes dirigeants, tels que la COP de la CMS